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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 13:58

Seul dans notre reel demeure (la tombe) !

« Un jour tu iras seul ………………….. 

Est ce que tu  t’es déjà arrêté et tu t’es demandé :

Qu’est ce qu’ il va se passer lors de ma première nuit dans ma tombe ????????  

Qu’est ce que j’ai préparé pour ma mort ?  

Est ce que je serai au Paradis ou en Enfer ? 

Combien de fois me suis-je soucié de ma mort ? 

Pense au moment où on lave et prépare ton corps pour l’insérer dans la tombe…  

Pense au moment où on fait descendre ton corps dans la tombe.....  

Imagine, imagine-toi dans ta tombe, sous la terre dans un trou obscur ….  

SEUL, c’est trop obscur, trop sombre, 

tu demandes de l’aide mais il n’y a pas de réponses.. Personne ne peut t’aider..... 

Tu regrettes alors tout le mal que tu as fait dans ta vie.  

Tu regrettes d’avoir négligé tes prières 5 fois par jour. 

Tu regrettes d’avoir écouté de la musique illicite. 

Tu regrettes le mauvais comportement avec ton entourage, spécialement avec tes parents, 

tes frères, tes sœurs, tes amis, tes enfants, tes neveux et nièces, tes proches. 

Tu dis que tu n’as pas été averti en venant au monde.

Pourtant tu étais bien conscient que tu faisais du mal autour de toi.

Tu avais bien conscience des interdits que tu as osé faire.

Mais tu te disais que tu avais le temps…

Tu en seras averti quand on t’arrachera à ce monde !

Tu ne sauras pas si tu as réussi ta mission ou pas, par négligence de ta part. 

Maintenant tu regrettes de ne pas avoir porté l’habit de la pudeur, de la piété. 

Tu regrettes d’avoir ignoré les Ordres de Dieu. 

Tu regrettes d’avoir ignoré les sciences de l’Islam. 

Tu regrettes tout le mal … la perte de temps… 

Tu regrettes de ne pas avoir pensé à pardonner à celui qui t’a fait du mal, aussi dur cela 

était,  dans l’espoir de recevoir le Pardon de Dieu ?

Il n’y a plus d’échappatoire, tu dois affronter ta punition pour toutes les actions que tu as faites, 

aussi minimes soient elles !!!!  

Tu es SEUL dans ta tombe avec tes actes, pas d’argent, pas de bijoux, pas d’amis … 

SEUL AVEC TES ACTES..

Et quand on empile la terre sur toi, 

tu veux crier et dire aux gens qui t’ont escorté de ne pas te laisser seul, de rester avec toi. 

Mais tu ne peux pas être entendu. … 

Ils te laissent et tu entends leurs pas, Tu les entends pleurer mais ils ne t’entendent pas. 

Ils s’en vont. Il sont partis ....  

Tu pensais rester pour toujours en ce monde.

Tu pensais rester avec ta famille, avec tes amis pour TOUJOURS. 

Tu pensais avoir du temps libre pour t’amuser. 

Tu te rends compte maintenant que TU AS EU TORT!!!!  

Te voilà ici dans ta tombe seul à attendre ton jugement …  Tu es tout seul..

          Et il est trop tard.. »

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 14:20

SALAM.

Au nom d’Allah, le Miséricordieux, le tout Miséricordieux !

Que la paix d’Allah sur le noble prophète MUHAMMAD, sur sa famille ainsi que ses compagnons.

 

Cher frères et sœurs en islam,

Le monde est secoué à l’heure actuelle suite à l’apparition d’un court métrage réalisé par un Israélo-Américain intitulé : « INNONCENCE DES MUSULMANS »

Putain ! Que c’est choquant et insultant envers le noble prophète (PSL).

Mais du calme mes frères !

Que nous enseigne le Qur’an (Parole d’ Allah) sur les signes de la fin du monde ?

N’est pas encore une des preuves parmi tant des preuves évidentes que la fin du monde s’approche à grand pas ?

Et de plus encore, c’est une preuve supplémentaires pour les sceptiques de croire que ce livre(qur’an) est d’Allah non une inspiration humaine !

Renforçons plutôt notre foi en Allah, en sa parole et en ses Messagers.

Ces blasphémateurs ne savent pas ce qu’ils font ; ou bien même, ils ont un retard considérable car la parole d’Allah via le Prophète MUHHAMAD  est solide comme un roque. Elle est imperméable ! 

N’a-t-il pas(le prophète) réalisé le plus grand miracle de miracles que le monde n’est jamais connu ?

Si aujourd’hui, nous prenons un échantillon de 1 000 musulmans en ce qui concerne la consommation de l’alcool, vous verrez sans doute que seul 10 à 15% d’entre eux en consomment ! n’est-ce pas un miracle des miracles ?

Dans le  domaine de la science, quel autre parole égale le Qur’an dans les prédictions et explications des faits scientifiques?

Un prophète analphabète ! Man Cha Allah ! jugez vous-même de la grandeur de sa mission accomplit seulement en 23 ans! Si ce n’était pas un envoyé de d’Allah, qu’elle analphabète dans l’histoire de l’humanité a fait comme Muhhamad(PSL) ?

 

Ce réalisateur est tout à fait sourd ; muet et aveugle dans ce qu’il a fait ! Il ignore sans aucun doute que même ces propre ancêtres ont été plus pervers que lui envers bon nombre de messagers venus avant MUHHAMAD ; sauf bien sûr peu d’entre eux.

 

Le prophète Issa(Jésus) que la paix d’Allah soit sur lui, n’a-t-il pas été traité de tous les mots quand il annonça dans la synagogue que la prophétie sur la venue du Messie s’est réalisée ? Pourtant ils étaient des gens de science et instruis et de sur quoi lisaient le livre(TORAH).  Lisez Jean 1 :11

Plus pire encore, d’autre le(Jésus) traite de gay ! Quel horreur de traité ainsi un grand prophète comme Issa(Jésus) paix d’Allah sur lui comme un homosexuel ? Ces blasphémateurs s’appuient même sur les écritures saintes pour dire des conneries !

 

Ci-dessous leurs faux arguments.

Dans l'Evangile de Jean.
C'est la Sainte Cène. Jésus est avec les 12 Apôtres. Parmi les 12, il y a celui qui aime à se désigner en des termes très équivoques : "le disciple que Jésus aimait". C'est précisément l'auteur du quatrième évangile, Saint Jean. De tous les disciples et apôtres, il est le plus jeune. C'est peut-être la raison pour laquelle le Christ semble avoir une affection particulière pour lui, parce qu'il n’est encore qu'un enfant. Mais il y a quand même quelque chose de curieux dans cette manière de dire : "le disciple que Jésus aimait". Est-ce à considérer qu'il n'aimait pas les autres disciples ? Ne dit-on pas de lui qu'il aime tout le monde ?
La question va se compliquer dans le verset 23 du chapitre 13, quatrième évangile : "Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus". Et cela paraît à la fois curieux et déplacé. Dès lors, le terme "aimait" revêt un sens plutôt suspect. Il est évident que ces gens ne sont pas à table, mais sont plutôt couchés. Et ce repas se prend selon la formule de l'époque, non autour d'une table mais bien sur des divans, avec la nuance que celui que Jésus aimait était couché auprès de lui, sur le divan, en ce comportant curieusement comme une femelle, puisqu'il était tantôt couché sur le sein du Seigneur, et tantôt penché sur sa poitrine, attitudes strictement femelles (verset 25), dont l'évidence va être marquée par le verset 24 : Jésus et celui qu'il aimait étaient à part du groupe. Simon-Pierre n'aurait pas eu à faire signe à l'autre ; il aurait pu personnellement poser la question à Jésus. Mais gêné manifestement par l'écart qui les séparait, il a préféré faire signe à celui qui était couché sur le sein du maître. "Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit : Seigneur qui est-ce ?" (Jn. 13, 25).
Après la Cène, Jésus et son groupe se rendirent au jardin de Gethsémni, selon Marc. Jean se contente juste de citer vaguement "un jardin" où devait se poursuivre ce qui avait commencé avec la cène. Jésus est finalement arrêté. Marc précise qu'un jeune homme le suivait. En veillant à éluder son identité. Jean par contre n'y fait même pas allusion. Mais on sait qu'il n'y avait de jeune homme dans le groupe que Jean, adolescent. Mais ce détail, dans le cadre de l'identité n'est guère important dans l'idée de l'évangéliste. Seulement, le geste de ce jeune homme qui suit Jésus alors que tous les autres ont fui, traduit sa fidélité et son attachement au Seigneur. Néanmoins il y a à considérer que le jeune homme en question et le disciple que Jésus aimait sont une seule et même personne, c'est-à-dire Jean.
Et subitement, coup de théâtre dans Marc 14 : au verset 51, il est dit qu'un jeune homme le suivait, n'ayant sur son corps qu'un drap. Les agresseurs de son maître se saisissent de lui. Mais lui, au verset 52, lâche son vêtement et se sauve tout nu. La situation interpelle le lecteur : après ces élans de tendresse à la Cène, où le disciple que Jésus aimait était tantôt couché sur son sein et tantôt penché sur sa poitrine, qu'est-ce qu'il faisait cette fois nu au Jardin de Gethsémani ? Il est vrai que l'auteur du quatrième évangile n'y a pas pensé, mais ne fallait-il pas au préalable que le lecteur sache si celui-ci était déjà nu, avec pour unique vêtement un drap à la cène, lorsqu'il se couchait ou se penchait sur Jésus ? Or le jeune homme s'enfuit tout nu. Parce qu'il sait qu'il constituerait la preuve de cette pratique homosexuelle que la loi juive traite d'abomination. Ce genre de faute est sanctionné par une lapidation. Alors le jeune homme a tout intérêt à se sauver pour ne pas compromettre Jésus Christ et lui. Car, ils étaient considérés comme une dangereuse bande se livrant à toutes sortes de pratiques réprouvées par la Thora, loi juive. Par exemple les invocations,
interdites par la loi, Jésus les pratiquait : il emmène ses apôtres sur la montagne pour invoquer Elie et Moïse. Mais il prend des précautions en allant loin du village et en ordonnant ensuite à ses amis de ne pas révéler ce qu'ils ont vu. Parce que cela aurait pu également leur valoir une lapidation.
Et ce disciple que Jésus aimait, qui se retrouva tout nu à ses côtés depuis la cène sans doute, ou alors seulement au jardin, ce qui serait encore plus suspect : qui l'a castré ? Car historiquement, on sait de Jean qu'il n'avait qu'un seul testicule et qu'il est mort très vieux sans avoir jamais eu à se servir de son sexe dans le contexte des rapports sexuels. Il n'a eu ni épouse, ni descendance. Il ne fut même pas circoncis. Tout cela pourquoi ?
(Attention, je n'ai fait que présenter les idées, les arguments, et les propos des partisans de la pédophilie en toute fidélité. Les développements et commentaire ci-dessus sont réalisés dans le respect de la logique de leurs idées, et non de moi qui n'est en rien engagé à cela, mais contribue à la compréhension de l'idée  des ces pervers qui disent des propos mensongères sur les prophètes).

Le prophète Moussa(Moïse) Paix d’Allah sur lui n’a-t-il pas été trahit pas les siens ? malgré le secours qu’Allah leur apporta en Egypte contre pharaon, il a suffit que Moussa aille au mont pour recevoir les dix commandements que  ces derniers ont pris pour divinité un veau d’or. De même, n’ont ils pas préférés autres choses que la manne, alors qu’elle était meilleur pour eux comme nourriture s’ils savaient ?

 

Bref, MUHHAMAD(PSL), reste et restera un grand homme, le sceau des prophètes. Toi blasphémateur qui utilise les médias pour le salir, saches qu’il(Muhammad) nous a mis en garde contre cela il y’a  des siècles. Donc tu n’es qu’une preuve qui renforce notre foi à son message ; car les paroles qu’Allah a mis en sa bouche se réalisent en toi !

 

Donc pour nous les musulmans ; tu n’es rien d’autre qu’un chien  qui aboi alors que la caravane (Parole d’Allah en la bouche du Muhammad) est passée il y’a bel lurette.

Puisse Allah pardonnes tes péchés et te dirige sur le droit chemin.

Il n’est jamais trop tard pour la repentance vers Allah, car il est le tout Miséricordieux !

Wo Salam.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 15:38

angeL’islam, s’inspirant des traditions juives et chrétiennes, mentionne souvent les anges. Les anges sont des êtres créés à partir de la lumière. Il en existe une multitude. Ils sont infaillibles et ne peuvent tomber dans le péché. Ils sont asexués et supérieurs aux hommes et aux prophètes, sauf à Muhammad.

Gabriel (Jibril), le « digne de confiance » (El Amine), est le porteur des ordres et des châtiments divins et de la révélation divine ; il donna la Maison Sacrée du Très-Haut (Kaaba) à Adam ; il confia sa reconstruction aux prophètes Abraham et Ismaël ; il apparut ensuite au prêtre et prophète Zacharie afin de lui annoncer la naissance miraculeuse de son fils Yahya (Jean Baptiste) ; il annonça à Maryam (Marie) la naissance de Issa (Jésus) ; vers 610, Muhammad méditait dans une caverne du mont Hira quand, une nuit du mois de Ramadan, l'ange Gabriel (qui a 2 ailes vertes) lui annonça qu’il était l’Envoyé de Dieu et lui ordonna de transmettre la parole divine.

Michel (Mikaïl) est le porteur de la miséricorde divine, chargé des forces de la nature, du tonnerre, de la pluie et de la pousse des plantes ; au commencement, Dieu chargea Michel de lui ramener de la terre et de l'argile pour former Adam, mais il ne put en prendre car la terre refusa ; alors Dieu envoya Azraïl, l’ange de la mort, et la Terre ne put refuser.

- Israfil sonnera de la trompe de vérité le jour du Jugement dernier et de la Résurrection.

- Malâk al-mawt(l’ange de la Mort) est appelé Azraïl (ou Azraël) dans la tradition. Lorsqu'une personne est à l'agonie et que Dieu a décidé qu'elle doit mourir, Il envoie Azraël, son serviteur, afin de lui retirer l'âme. Lors du jugement dernier annoncé par l'archange Israfil, Azraël sera le dernier survivant de toutes les créatures (anges, démons, humains…) après qu’il aura tué Jibril, Mikaïl et Israfil. Puis il sera exécuté par Dieu qui restera seul dans son univers.

- Malik commande la garde de l'Enfer ; « Et ils crieront : Ô Malik ! Que ton Seigneur nous achève ! Il dira : En vérité vous y êtes pour y demeurer éternellement. » (Coran, Sourate XLIII).

- Redhouane (ou Ridwan) est le gardien du Paradis.

- Munkar (ou Mounkar) et Nakir sont les anges de l'interrogation au tombeau : ils interrogent dans leur tombe, la nuit de leur enterrement, les mécréants et les croyants ayant commis de graves péchés.

- Mubabashar et Bashîrinterrogent les fidèles qui n'ont commis aucune faute.

- les 2 anges affectés par Allah à chaque individu, l'un à droite (pour les bonnes actions) et l'autre à gauche (pour les mauvaises actions), sont des hâfiz (ceux qui consignent ou qui retiennent) : « Lorsque les deux anges chargés de recueillir les paroles de l'homme se mettent à les recueillir, l'un s'assied à sa droite, et l'autre à sa gauche. Il ne profère pas une seule parole qu'il n'y ait un surveillant prompt à la noter exactement. » (Coran, Sourate L, 16-17).

- Sidjil « plie les feuillets écrits » (Coran XXI, 104) : l'ange Sidjil est chargé d'inscrire toutes les actions de l'homme sur un rouleau qu'il plie à sa mort.

- l’ange de l’utérus de la mère est envoyé par Allah pour insuffler l’âme dans l’embryon conformément à ce qui a été rapporté d’après Abd Allah ibn Massoud : « le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) le très véridique nous a raconté que l’un de vous est constitué dans l’utérus de sa mère pendant 40 jours. Et puis, il se transforme en caillot de sang pendant le même laps de temps. Et puis il devient un foetus pendant le même laps de temps. Et puis on envoie l’ange pour lui insuffler une âme et l’on donne à l’ange l’ordre d’écrire quatre mots concernant sa subsistance, le terme de sa vie, son oeuvre et son sort : sera-t-il heureux ou malheureux ?" (Rapporté par Mouslim, 4781) 10

- les 19 al-Zabâniya, de taille immense et d'une très grande force, sont les gardiens du Feu. "Des Anges gigantesques et puissants se tiendront autour de ce Feu " (Sourate LXVI, 6). "Ses surveillants sont au nombre de dix-neuf. Nous n'avons pris que des Anges comme gardiens du Feu" (LXXIV, 30, 31). Ils se tiennent en permanence devant ceux qui, à la suite de leurs mauvais actes terrestres, se sont condamnés à vivre dans la Géhenne. 

- A la fin des temps, l’Antéchrist, Dajjal (l’imposteur), surgi entre l’Irak et la Syrie, sera vaincu par Issa al-Masih (Jésus le Messie) qui descendra du ciel soutenu par deux anges.

- Au Jugement dernier, 8 anges porteront le Trône de Dieu : « Les Anges se tiendront sur ses confins, tandis que ce Jour-là huit d'entre eux porteront le Trône de ton Seigneur » (Coran LXIX, 17).

A Jérusalem, la mosquée dite d’Omar ou Dôme du Rocher, a été construite vers 710 par le sultan Abd al-Malik sur l’emplacement du temple de Salomon, au sommet du mont Moriah, au-dessus d’un rocher sacré d’environ 9 m de diamètre, la Shetiyyah (la Pierre), la fondation du monde ; pour les musulmans, c’est là que venaient les anges avant la création d’Adam.
A La Mecque, est enchâssée dans la Kaaba la pierre noire donnée à Abraham par l’archange Gabriel.

La tradition rapporte un épisode miraculeux qui serait arrivé au jeune Muhammad âgé de 6 ans. Deux anges étaient venus, avaient ouvert sa poitrine, en avaient extirpé le cœur qu'ils avaient soigneusement nettoyé avant de le remettre à sa place, le lavant ainsi de toute souillure et l'emplissant de foi et de piété.

On dit que, préoccupés par la désignation du successeur du Prophète défunt, les compagnons oublièrent ses funérailles qui eurent lieu 3 jours après sa mort. Les anges Gabriel et Azraïl, qui avaient assisté Muhammad dans son agonie, pratiquèrent les soins mortuaires.

- Les anges et le turban

Après l'exil du Paradis, Gabriel avait noué un turban (du persan dulband via le turc tülbent) autour de la tête d’Adam, en souvenir de sa dignité perdue ; auparavant, Adam portait une couronne.
Dieu et les anges bénissent celui qui porte le turban le vendredi car il constitue une parure pour Dieu.
La couleur du turban la plus fréquente est le blanc.
On dit que les anges, qui aidèrent les musulmans à la bataille de Badr, portaient des turbans blancs, couleur sacrée. On dit aussi qu'ils portaient des turbans jaunes, parce que l'ange Gabriel avait un turban « fait de lumière ».
Le Prophète aurait aimé porter du bleu, mais il l’interdit parce que les incroyants en portaient. Selon le Coran, le bleu est négatif. Les chrétiens se virent assignés le bleu comme signe distinctif (le jaune étant réservé aux juifs). 
Il est dit aussi qu'à Uhud et à Hunaïn, les anges portaient des turbans rouges, et que Gabriel apparut une fois à Aïcha, l'épouse du Prophète, avec un turban rouge. La couleur rouge fut attribuée aux zoroastriens, adorateurs du feu, pour les distinguer.
Le vert est la couleur du Paradis. Il était la couleur préférée, dit-on, de Muhammad bien qu’il ne portât pas de turban de cette couleur. Le port du turban vert est l’insigne de ses descendants. Autrefois, seuls les califes étaient autorisés à porter un turban vert. On dit aussi que les descendants du prophète portent un turban noir en signe de deuil. Le noir était la couleur dynastique des Abbassides. 

- Citations

Louange à Dieu, créateur des Cieux et de la Terre, celui qui emploie pour messagers les Anges à deux, trois ou quatre ailes.. (Coran, Sourate XXXV).

Quiconque est ennemi d'Allah, de Ses anges, de Ses messagers, de Gabriel et de Michaël... (Allah sera son ennemi) car Allah est l'ennemi des infidèles (Sourate II, 98).

Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les anges leur tendront leurs mains disant : Laissez sortir vos âmes... (Sourate VI)

Si tu voyais, lorsque les anges arrachaient les âmes aux mécréants ! Ils les frappaient sur leurs visages et leurs derrières, en disant : Goûtez au châtiment du Feu. (Sourate VIII, 50)

Nous avons orné le ciel le plus proche de la terre d'un ornement brillant, d'étoiles, Qui gardent le ciel contre tout démon rebelle, Afin qu'ils ne viennent pas écouter ce qui se passe dans l'assemblée sublime (car ils sont assaillis de tous côtés), Repoussés et livrés à un supplice permanent. Celui qui se serait approché jusqu'à saisir à la dérobée quelques paroles est atteint d'un dard flamboyant. (Sourate XXXVII, 6 à 10)

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 14:00

demons 2

- Iblis ou Azazil (Azazel) ou encore Shaytân (Satan, le Diable) est le chef des démons (shayâtîn). Seul ange à refuser de se prosterner devant Adam après que Dieu l’a créé de l’argile, il est maudit par Allah qui le laisse libre de tenter les faibles. Maître des anges déchus, il enseigna aux hommes l'art de fabriquer des armes, de fondre les métaux pour créer de la monnaie. C'est lui qui montra aux femmes l'art d'employer des fards et autres ornements. Il apprit également aux géants à utiliser leur force et à remuer leurs passions. Il enseigna la vertu des simples (herbes) et la force des poisons, des enchantements, des fascinations. Il enseigna enfin l'astronomie, la divination par les signes de l'air, de la terre et de la lune.

-
Harut et Marut, anges descendus sur Terre où ils s’enivrent avec du vin, enseignent aux démons et aux hommes la magie. Ils indiquent que « les démons apprennent d'eux les moyens de séparer le mari de son épouse ; mais ils ne peuvent nuire à personne sans la permission de Dieu » (Coran II, 102).

- Les 
shayâtîn (satans) se reproduisent rapidement, comme le feu qui est le fond de leur nature. Ils circulent dans chacun de nous comme le sang dans nos veines. Ils posent leur tête semblable à celle du serpent sur le cœur de l’homme. L’action du shaytân (singulier de shayâtîn) est permanente. Il séduit, trompe, égare, fait des promesses fallacieuses. Son but est de détourner l’homme de Dieu. Il prend l’apparence d’animaux, le cheval, le chameau, voire de monstres. Les shayâtîn sont souvent confondus avec les djinns.

-
Les djinns, tour à tour bénéfiques ou néfastes, furent créés par Allah à partir du feu, deux mille ans avant l’apparition d’Adam. Ces djinns sont des êtres invisibles, doués d’intelligence. Il y a des djinns de la terre, de l'air et de l'eau ; ils sont divisés en quarante troupes de six cent mille. Les lieux que les djinns affectionnent et qu'ils hantent de préférence sont les bains, les puits, les latrines, les carrefours, les ruines, les lieux déserts, les rivières, la mer, etc. Aussi les Arabes superstitieux, lorsqu'ils entrent dans un de ces endroits, ont-ils toujours la précaution de crier préalablement : « Destour ! Destour ! Ia moubarakin ! » ("Permettez, permettez, bienheureux").
Les djinns vivent, comme les hommes, en tribus, se marient et font des enfants, contractent des alliances et se déclarent la guerre. Pourtant, ils ne sont pas limités par un corps, ont le don de se déplacer très rapidement et même d’être partout. Ils errent la nuit et prennent tantôt les apparences de monstres laids, tantôt celles d’animaux familiers comme le cheval ou le chien. Mais leur attachement à la terre leur fait préférer la forme des animaux rampants. Leurs relations avec les hommes sont étroites. Ils sont capables d’amitié et savent être reconnaissants envers ceux qui leur font du bien. Ils peuvent s’accoupler avec des humaines qui risquent d’engendrer des êtres extraordinaires ou diaboliques (marids et ifrits). On leur attribue les faits inexplicables et ils inspirent les artistes et les devins. Ils sont capables d’œuvres considérables. Mais ils ignorent les ghayb ou mystères de l’avenir (Coran, XXXIV, 14). Ils sont croyants ou incroyants, car le Prophète a été envoyé aussi pour eux. Des auteurs prétendent qu'au moyen de certains talismans ou de certaines invocations on peut forcer un djinn à servir comme un esclave. Nul homme n’a jamais exercé sur les djinns un pouvoir plus absolu que Salomon. Son talisman était le célèbre anneau sur lequel est gravé le nom du Dieu très-haut. Cet anneau était composé moitié de cuivre, moitié de fer : le cuivre soumettait à Salomon les djinns musulmans, et le fer les djinns rebelles. Ils ont été enrégimentés dans les troupes du roi (Coran,XXVII, 17) et ils ont travaillé à la construction du Temple (ibid., XXXIV, 12). Lorsqu'un croyant se voit menacé par l'apparition d'un djinn malfaisant, il doit crier : « Hadid ! Hadid ! Ia machoum ! » ("Du fer, du fer, misérable") parce que le démon est censé avoir peur de ce métal.
La croyance aux djinns vient de l
’antéislamique. Ils font partie d’un ensemble de génies plus ou moins redoutables et sont à rapprocher des ghouls et des ifrits. Ils ont dû être les objets d’un culte et traités comme des dieux. Le Coran en est témoin (ibid., XXXIV, 41) ; quand Dieu demande aux anges si les hommes les ont adorés, ils répondent : « Non ! Ils adoraient les djinns en qui la plupart d’entre eux croyaient. » Iblis est appelé « djinn » dans un verset (ibid., XVIII, 50), mais il est compté parmi les anges (ibid., II, 34). La question des rapports entre djinns et satans (shayâtîn) est obscure. La tendance à considérer les djinns comme plutôt malfaisants est celle de beaucoup de commentateurs : à propos de l’installation de l’homme sur la Terre comme vicaire de Dieu, ils expliquent qu’il aurait été précédé en cela par les djinns, qui, à cause de leurs crimes, auraient été destitués de cette fonction.

- Le 
ghoul est un démon, fils de Shaytân, qui a pour principale occupation de dévorer les hommes. Les ghouls peuvent aussi bien avoir la forme humaine que la forme animale ; ils séjournent de préférence dans les cimetières ou dans les lieux désertiques. Le ghoul est un véritable loup-garou. Il y a aussi des ghouls femelles qui jouent à peu près le même rôle que nos succubes.

-
L'ifrit est une énorme créature de feu ailée, soit féminine ou masculine, qui vit sous terre et fréquente les ruines. 

- Le 
saalah est un esprit malfaisant qui se tient ordinairement dans les forêts. Lorsqu'il s'est emparé d'un homme, il s'amuse avec lui comme le chat fait de la souris. Pour attirer les voyageurs qui passent, il feint d'être attaqué par un loup et d'appeler au secours, en promettant une forte récompense à son libérateur.

-
Le ghaddar est un monstre analogue, qui abonderait principalement au Yémen et en Haute Egypte.

- Le 
delhan est un démon qui habite les îles voisines de la côte et attaque les vaisseaux en pleine mer.

- Les 
marada sont des démons audacieux et insolents qui répandent la corruption.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 10:04

Texte de l'Iqama

 L' Iqâma (arabe: ʾiqāma إقامة : le fait de se mettre debout) est le deuxième appel à la prière musulmane, il se fait juste avant celle-ci, afin que les fidèles se lèvent et s'alignent pour l'effectuer.

Le texte dit par le muezzin à la demande de l'imam est le même que celui de l'adhan, à la différence qu'on ajoute la phrase « levez-vous pour la prière » (deux fois) juste avant les deux dernières phrases (et qu'on ne dit qu'une seule fois "Venez à la prière" et "Venez à la félicité".

 

 

Arabe

Traduction

Translittération

2 fois Malikites
4 fois Autres

الله اكبر

Allah est le plus grand

allāhu ākbar

 

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Allah

āsh'hadu ān lā ilaha illā-l-lāh

 

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammad est l'envoyé d'Allah.

āsh'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

2 fois Chiites seuls

اشهد ان عليا ولي الله

J'atteste qu'ʿAlî est le régent (Walî) d'Allah

āsh'hadu ānna ʿalīyā walī'u-l-lāh

2 fois Chiites
1 fois Sunnites

حي على الصلاة

Venez à la prière

ḥayyā ʿalā-ṣ-ṣalāt

2 fois Chiites
1 fois Sunnites

حي على الفلاح

Venez à la félicité,

ḥayyā ʿalā-l-falāḥ

2 fois Chiites seuls

حي على خير العمل

Venez faire la meilleure action

ḥayyā ʿalā ḫaīri-l-ʿamal

2 fois

قد قامت الصلاة

Levez-vous pour la prière.

qad qāma tiṣ-ṣalāt

2 fois

الله اكبر

Allah est le plus grand.

allāhu ākbar

 

لا اله الا الله

Nulle divinité digne d'adoration si ce n'est Allah

lā ilaha illā-l-lāh

 

Notes

  1.  Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Éd. Albin Michel (ISBN 978-2-226-2137-0)
  2.  Cette formule : « J'atteste qu'Alî est le régent d'Allah » n'est pas obligatoire bien que souhaitable pour les chiites. Elle peut être suivie d'autres formules : « Il est le commandeur des croyants » ou « Lui et ses infaillibles descendants sont la preuve de Dieu ». Cette formule ne serait apparue que vers 991, c'est-à-dire à l'arrivée des Bouyides à Bagdad (cf ci-dessous : The Wilaya of Ali in the Shii Adhan).

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 09:51

Texte de l'adhan

L'adhan est une annonce publique comportant des phrases définies. L'adhan peut être entendu dans tous les pays musulmans aux heures des cinq prières de la journée. C'est le symbole sonore de l'islam. Cet appel par la voix a semble-t-il été choisi pour se démarquer de l'appel juif, par une corne, et de l'appel chrétien, par une cloche et également parce qu'il est le moyen le plus naturel d'appeler. L'adhan s'apparente à une récitation scandée et modulée.

L'adhan est suivi de l'iqama qui reprend les mêmes formules, mais marque le début effectif de la prière.

 

Arabe

Traduction

Translittération

2 fois Malikites
4 fois Autres

الله اكبر

Allah est le plus grand

allāhu ākbar

2 fois

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Allah

āš'hadu ānna lā ilaha illā-l-lāh

2 fois

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammad est l'envoyé d'Allah.

āš'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

2 fois Chiites seuls

اشهد ان عليا ولي الله

J'atteste qu'ʿAlî est le régent (Walî) d'Allah

āš'hadu ānna ʿalīyā walī'u-l-lāh

2 fois

حي على الصلاة

Venez à la prière

ḥayyā ʿalā-ṣ-ṣalāt

2 fois

حي على الفلاح

Venez à la félicité,

ḥayyā ʿalā-l-falāḥ

2 fois Chiites seuls

حي على خير العمل

Venez faire la meilleure action

ḥayyā ʿalā ḫayri-l-ʿamal

2 fois Sunnites seuls 
Le matin seulement (Fajr)

الصلاة خير من النوم

La prière est meilleure que le sommeil.

aṣ-ṣalātu ḫayru min an-naūm

2 fois

الله اكبر

Allah est le plus grand.

allāhu ākbar

2 fois Chiites
1 fois Sunnites

لا اله الا الله

Nulle divinité digne d'adoration si ce n'est Allah

lā ilaha illā-l-lāh

2 fois Sunnites seuls

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'adoration si ce n'est Allah

āš'hadu ānna lā ilaha illā-l-lāh

2 fois Sunnites seuls

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammad est l'envoyé d'Allah.

āš'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

Le muezzin (celui qui fait l'appel à la prière) :

  • ne doit pas demander de salaire
  • ne doit pas être en état de grande ni de petite impureté
  • doit être debout en direction de la Ka'ba (qui se trouve à La Mecque)
  • doit tourner son corps de droite à gauche (pour être entendu dans toutes les directions)
  • doit se boucher les oreilles avec l'index ou le mineur (afin de ne pas être perturbé)
  • hausser la voix pour être bien entendu
  • parler posément pour être bien compris.

Généralement, le muezzin se place en haut d'un des minarets de la mosquée ; de plus en plus, sa voix est assistée par des haut-parleurs ; dans certaines mosquées, c'est un enregistrement qui fait office de muezzin.

 Notes

  1.  arabe : ʾaḏān أَذَانappel
  2.  arabe : ṣalā صَلاةprière
  3.  arabe : ʾḏn أذنannoncer
  4.  turc : müezzin, de l'arabe muʾaḏḏin مؤذّنcelui qui fait l'appel)
  5.  arabe : miʾḏana, مئذنةle lieu d'où se fait l'appel
  6.  turc : minare, de l'arabe : manāra, منارةphare, tour
  7.  Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Éd. Albin Michel (ISBN 978-2-226-2137-0)
  8.  Cette formule : « J'atteste qu'ʿAlî est le régent d'Allah » n'est pas obligatoire bien que souhaitable pour les chiites. Elle peut être suivie d'autres formules : « Il est le commandeur des croyants » ou « Lui et ses infaillibles descendants sont la preuve de Dieu ». Cette formule ne serait apparue que vers 991, c'est-à-dire à l'arrivée des Bouyides à Bagdad (cf ci-dessous : The Wilaya of Ali in the Shii Adhan).
  9.  L'appel à la prière du matin n'a pas pour objectif d'annoncer le début de l'heure de la prière, mais de réveiller les croyants, afin que ceux-ci puissent se préparer à la prière en commun.
  10.  a b Ces formules sont facultatives, dites une fois à voix basse et une fois à voix haute.
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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:48

Les chiites pensent que la sunnah découle des traditions orales énoncées par Mahomet et de leur interprétation par les imams — qui étaient les descendants de Mahomet par sa fille Fatima Zahra et son mari Ali étant lui même le premier imam selon eux. .

Ils accordent de l’importance à l’interprétation de la révélation divine qui est un processus continu, nécessaire pour se conformer selon le Qur’ân. Les sunnites croient aussi qu'ils peuvent interpréter le Coran et les hadiths. Cependant ils préfèrent accorder une plus grande importance aux savants tels Ahmed ibn Hanbal, Abou Hanifa, Malik ibn Anas et Ash-Shâfi`i. Abu Hanifa et Malik étaient des élèves du 6e Imam Ja'far As Sadiq. Les penseurs chiites considèrent actuellement que l'ijtihad existe toujours, et qu'ils peuvent interpréter le Qur’ân et les Hâdith avec la même autorité que leurs prédécesseurs tout en sachant qu'ils ne sont pas infaillibles tels les Imams.

La loi religieuse (sharî‘a) étant fondée partiellement sur les hadîths ; le fait que les chiites et les sunnites ne s’accordent pas sur la validité des mêmes hadîths entraîne des différences dans les traditions religieuses, et donc dans la jurisprudence.

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:45

Les chiites considèrent la justice comme étant l'un des fondements de la religion (usûl al-dîn) qui sont par ordre d’importance :

L’unicité divine (Tawhîd),

La justice (`Adl),

La prophétie (Nubuwwa)

L’imamat.

Elle fait partie du dessein divin. Les tenants de la justice, en l'occurrence les Mu`tazilites et les chiites ont soutenu que l’intellect (`aql) humain joue un rôle déterminant dans le choix de notre décision. L’intellect humain qui, indépendamment de toute instruction, possède une connaissance intuitive du bien et du mal. On ne peut attribuer le mal à Dieu, car il est sage et cet attribut est contraire à sa nature. Les tenants de la justice ont établi une série de règles et c'est dans ces règles qu'ils ont fondé la question de la contrainte (jabr) et du libre choix (ikhtiyâr), laquelle est l'une des questions les plus ardues dans la théologie islamique.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:40

En tant que mouvement musulman, le chiisme reconnaît l'unicité divine, les textes sacrés du Coran, Mahomet, les cinq obligations fondamentales, le jugement dernier et la résurrection.

Les ismaéliens nizârites ont un guide spirituel reconnu, l'Aga Khan VI. Les mustaliens obéissent à un da'i représentant de l'imam occulté. Les duodécimains en reconnaissent plusieurs, appelés des ayatollahs ou Marjaâ: chaque fidèle peut choisir le sien, suivre ses enseignements et lui verser sa dîme (khûms et zakat).

Le chiisme accorde une affection particulière aux Imams martyrs, Ali, Hasan et surtout Hussein, célébrés aux fêtes de deuil de Mouharram.

Certains chiites prient en posant leur front sur un petit disque plat d'environ 6 à 8 cm de diamètre d'argile propre, qu'on appelle un 'mohr', car les Chiites refusent de poser le front sur des fibres animales ou synthétiques lors de la prière puisqu'il est écrit de poser le front sur la terre d'Allah pendant la prière. Certains 'mohrs' sont faits de la terre de la Mecque ou de celle de Kerbala.

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:38

Origine

 

Sur le chemin de retour de son pèlerinage d'adieu, Mahomet fit une halte à mi-chemin entre La Mecque et Médine au lieu dit Ghadir Khumm. Là, au cours d'un sermon, Mahomet annonça sa fin prochaine. Dans le hadith, dit Hadith de Ghadir Khumm, rapporté par Muslim, Mahomet aurait dit qu'il laissait derrière lui deux choses importantes : la première c'est le livre de Dieu (Le Coran) et la seconde c'est sa descendance.

À sa mort en 632, Mahomet était le chef de l'Oumma d'un territoire devenu un important État en seulement quelques années. La question de sa succession fut à l’origine du premier grand schisme de l’islam. Pendant que Ali et les membres de la famille du Prophète étaient occupés à préparer ses funérailles, certains Ansars, rejoints par Abou Bakr et Omar ibn al-Khattâb, se réunirent pour désigner le successeur. Après une courte discussion, la quasi-majorité des compagnons présents (à l'exception de deux d'entre eux) désignèrent Abou Bakrpremier calife. Quelque temps plus tard, selon certaines versions, ces deux compagnons, ainsi que Ali, vinrent à la mosquée où s'étaient réunis les compagnons, à leur tête Abou Bakr, et lui ont prêté allégeance10. Mais selon Bukhari, Ali ne prêtera allégeance au calife que six mois plus tard.

A sa mort, Abou Bakr décida de désigner son successeur. Le deuxième calife - Omar ibn al-Khattab - désigna, à son tour, un conseil de six personnes (dont Ali faisait partie) pour choisir en son sein le prochain calife. Uthman ben Affan, nommé troisième calife, fut assassiné en 656, à la suite d'une révolte. Ali fut, ensuite, désigné à la tête de la communauté. Malgré ses titres et ses exploits, son califat se déroula dans le tumulte : une partie du clan des Omeyyades (lié au défunt calife Utman) et la veuve de Mahomet Aïcha, réclamèrent à Ali la punition des meurtriers de Uthman ben Affan. Ali mena donc une bataille contre l'armée de Aïcha, Talha et Zubair (bataille du Chameau), puis une autre contre Muawiya qui fût nommée la bataille de Siffîn - sur les rives de l'Euphrate - en 658. Ali était sur le point de l'emporter quand les troupes de Muawiya brandirent des feuillets du Coran au bout de leurs épées et réclamèrent un arbitrage, qu'Ali accepta malgré lui. Une partie des hommes d'Ali - qui sont devenus plus tard les Kharidjite - se révoltèrent, reprochant à Ali d'avoir consenti à la procédure de l'arbitrage qu'ils avaient eux-mêmes exigée. Cette révolte fut fortement réprimée par Ali et la majorité des Khârijites mourut à la bataille de Nahrawân ; trois de leurs survivants voulurent se venger. L'un en tentant d'assassiner Muawiya, en vain. Un autre en tentant d'assassiner Amr Ibn al-Ass, mais il n'y parvint pas. Et le troisième en assassinant Ali, en 661, avec une épée enduite de poison, alors qu’il faisait sa prière dans la mosquée.

Ce conflit de succession a engendré une scission fondamentale au sein de l'islam : d'une part, les chiites reconnaissent Ali comme premier successeur légitime de Mahomet. Avec ses deux fils - Hassan et Hussein - qui lui succédèrent - a commencé pour les chiites la lignée des imams. De l'autre, les sunnites majoritaires ne voient en Ali que le quatrième calife. Les particularités doctrinales et les différences théologiques entre ces deux courants reposent donc sur une querelle de succession. Ces courants religieux se sont donc construits sur un socle politique.

Le sunnisme vient du mot sunna, c'est-à-dire la tradition du Prophète, qui comprend ses paroles, ses actes et ses pratiques. Ils considèrent que le Coran (la parole divine) a été révélé et que l'univers et l'histoire sont prédéterminés. Être sunnite revient davantage à perpétuer mimétiquement la tradition de Mahomet, à travers les législations et pratiques des premiers califes et des compagnons du Prophète dans leur ensemble ; selon ce courant, le cycle de la prophétie s'est clos avec lui. Les chiites prétendent également suivre la sunna du Prophète, mais ils rejettent la législation des premiers califes et de certains compagnons, qui a selon eux gravement altéré la véritable sunna du Prophète ; pour eux, celle-ci n'est authentiquement sauvegardée qu'à travers la législation et la pratique de Ali et des imams de sa descendance. Ceux-ci ne jouissent pas de nouvelles révélations, la prophétie étant close avec Mahomet, mais ils connaissent et transmettent ses enseignements. Cette divergence est due à une interprétation différente d'un hadith du Prophète qui invitait les musulmans à suivre "sa sunna et la sunna des califes bien-guidés après lui", les sunnites considérant qu'il s'agit là d'une invitation à suivre les quatre premiers califes et les compagnons dans leur ensemble, les chiites pensant au contraire qu'il s'agit des imams de la descendance de Ali. Le chiisme pratique la méthode du Kalam (raisonnement déductif), qui insiste sur le raisonnement, l'argumentation, le libre arbitre et le caractère créé du Coran, ce dernier point étant à l'opposé du sunnisme. Les chiites croient aussi en la liberté de la volonté individuelle, comme une partie du monde sunnite. L'existence dépend de la présence d'un imam, vivant intercesseur entre le monde spirituel et temporel, entre Mahomet et les croyants. L'imam est doté de la connaissance (du visible et de l'invisible) et de l'infaillibilité. Le Coran a un sens évident et un sens caché qu'il faut étudier, et que les imams sont chargés de transmettre aux fidèles. Cette importance accordée à l'imam n'a pas d'équivalent dans le sunnisme et explique l'organisation, la hiérarchisation et l'autorité du clergé chiite (par exemple, en Iran). Le chiisme attend et prépare l'arrivée du Mahdi, sorte de Messie « qui comblera la terre de justice et d'équité autant qu'elle est actuellement remplie d'injustice et de tyrannie ».

À la mort d'Ali, les chiites ont reconnu son fils Hasan comme successeur au califat. Pour les ismaéliens, Hasan a été désigné comme imam temporaire (Imâm-i mustawda`) alors queHussein était effectivement l’imam permanent (Imâm-i mustaqarr). Hassan accepta le caliphat de Muawiya, vécut paisiblement à Médine; mais il posa au calife deux conditions : vous devez m’obéir pour faire la guerre ou contracter la paix, et remettre le califat aux descendants du Prophète à votre mort12. Il envoya des émissaires en secret pour négocier une reddition honorable avec Muawiya. Les conditions étaient telles que ce sera Hassan qui succèdera à Muawiya après sa mort. Quelques années plus tard, Hasan meurt en 670. Le second fils de Ali, l’imam Hussein rompit avec la dynastie ommeyade dès que Muawiya associa au pouvoir son fils Yazîd Ier en 678. Après que toute l'Ummah à l'exception de Abd Allah ibn Al Zubayr et Al Hussein, eut prêté allégeance à Yazid, les deux dissidents se réfugièrent à La Mecque. Hussein reçu des lettres de la ville irakienne d'Al Kufa, lui promettant 18 000 combattants, Hussein dépêcha son cousin Muslim Ibn Aqil. Prévenu par ses partisans, Yazid destitua le gouverneur mou d'Al Kufa, Nuuman Ibn AlBachir, et le remplaça par son cousin intraitable UbaidAllah Ibn Ziad. Celui-ci avec 20 policiers et 10 nobles assiégés dans le palais du gouvernorat, réussit à casser la volonté des koufis par des promesses d'argent ou de destruction. La nuit-même, Muslim fut abandonné par les chiites et erra dans les ruelles d'Al Koufa. Humilié et effaré, il sera hébergé par une vieille femme, sera dénoncé par le fils de celle-ci et exécuté par UbaidAllah. Entre temps, décidé à rejoindre ces troupes promises et contre l'avis d'Ibn Umar l'appelant à l'obéissance, Ibn Abbas, à plus de préparation militaire, d'Ibn Zubayr, désirant garder un allié de poids à La Mecque, Al Hussein partit avec 72 hommes de sa famille et partisans ainsi que toute sa famille élargie (femmes et enfants), et il est rejoint sur la route par de nombreux musulmans. Apprenant la mort d'Ibn Aqil en cours de route, Al Hussein en informe ses Compagnons et poursuit son expédition avec sa famille et ses plus proches Compagnons, la plupart de ceux qui l'ont rejoint en route le désertant 13. Le 10 octobre 680, UbaidAllah Ibn Ziad ordonne à Umar Ibn saad d'aller à la rencontre d'Al Hussein avec son armée. La jonction de l'armée forte de 4000 hommes (majoritairement koufis) et des 40 fantassins et 32 cavaliers d'Al Hussein se fera à Karbala.

Al Hussein donna le choix à Umar Ibn Saad de le laisser repartir à La Mecque ou aller guerroyer en jihad contre les ennemis de l'islam ou d'aller lui même à la rencontre de Yazid pour s'arranger. Pour sa part, Umar ibn Saad recevra en réponse un ordre formel de Ubayd Allah de, soit le conduire enchaîné à Damas pour faire allégeance à Yazid, soit de lui faire la guerre. La bataille dura une journée, pleine de péripéties, contées avec ferveur par les conteurs chiites. Car ce qui est sûr, c'est que tous les hommes ont été tués durant la bataille soit 72 personnes, à l'exception de Ali ibn Al Hussein dit Zine Al Abidine, lui-même malade et confiné à l'intérieur d'une tente avec ses tantes. Il existe toute une hagiographie, sur le courage et la valeur guerrière d'Al Hussein. Après une demi-journée d'hésitations, où chaque combattant ne voulait pas être celui qui tue le petit-fils de Mahomet, Shamr Ibn Al Jawshan lui coupa la tête. Ibn Saad empêcha Shamr et UbaydAllah de tuer Zine Al Abidine, disant qu'il était malade et ne représentait aucun danger. Les femmes et les enfants furent conduits au palais de Yazid, à Damas. Chaque dixième jour du mois lunaire de Mouharram, les chiites commémorent cette défaite par des chants funèbres (latmiya) où ils se frappent la poitrine en signe de deuil, et, pour une minorité, de manière sanglante en se flagellant et en se coupant en signe de contrition.

L'unique survivant masculin de Hussein, l’imam Ali Zayn al-Abidin, de ce fait, était aussi reconnu comme le dépositaire du savoir divin. Durant sa vie, il ne prit part à aucune action politique. L’imam Muhammad al-Baqir jouissait d’un rôle prestigieux. De plus, son rôle en tant qu’imam de la jeune communauté chiite était crucial car la communauté vivait de multiples scissions. Il était un érudit qui était versé dans toutes les connaissances aussi bien religieuses (Coran, sunnah, hadith, etc.) que philosophiques et scientifiques.

Le destin tragique de Hussein secoue une partie de la conscience musulmane et provoque une détermination à combattre jusqu'au bout pour un idéal de pouvoir juste et respectueux des principes fondamentaux de l'islam. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l'injustice, selon le credo chiite. Le cœur du chiisme est dans ce massacre, d'où le culte des martyres. La scission entre chiites duodécimains et ismaéliens, les deux plus grands groupes de ce courant, eut lieu à la mort du 6e Imam Jafar as-Sadiq en l’an 765, l'imam Jafar as-Sadiq qui est le descendant de Ali, du prophète, et aussi de Aboubakr.

De nos jours, le chef de la communauté musulmane est, pour les sunnites, le calife : un homme ordinaire, élu par d'autres hommes dans la communauté des fidèles. Leur système religieux est moins hiérarchisé que celui des chiites. Depuis leur sécession, ceux-ci (ceux qui « prennent le parti d'Ali ») accordent beaucoup plus d'importance à leurs dirigeants religieux que les sunnites ; ils considèrent que la communauté musulmane ne peut être dirigée que par les descendants de la famille de Mahomet, des imams qui tirent directement leur autorité de Dieu.

 

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